moteur révisé entièrement, reconditionné ou entretenu par professionel ?
Moteur entièrement révisé...entretien général récent, révision totale, reconditionné récemment, entretenu par professionel !?
Nous pouvons rencontrer ce genre d'argument dans bon nombre de petites annonces de vente de bateau d'occasion...Mais que peut-on raisonnablement en conclure ?
Situation classique : Un client achète un bateau, sur foi d'une annonce qui indiquait un "entretien récent".
Le Client fait effectuer une expertise par son expert maritime préféré, et là, surprise : le rapport d'expertise établit qu'il n'y a aucun indice d'entretien récent :
Les bloc moteurs sont rouillés, aucun boulon ne semble avoir été démonté depuis des lustres.
Les seules traces d'activité récentes semblent être attribuables à un artiste de la peinture en bombe, qui en a profité pour barbouiller dans la foulée les filtres à air, à huile et à fuel, ainsi que les boîtiers électroniques.
Ou pire encore : le soi-disant "entretien récent" ne concernait que le remplacement de la culasse, ou la réparation d'un autre organe.
Se pose alors la question de savoir si ce prétendu "entretien récent" n'était pas en fait autre chose que la simple réparation d'un dysfonctionnement...ce qui pose encore plus de nouvelles questions :
- origine de la panne ?
- y a-t-il eu surchauffe ?
- tous les dommages ont-il été réparés ?
- Est-ce que cela cache un problème encore plus grave ?
Au mieux, L'Acheteur est très déçu.
Au pire, il est remonté contre le vendeur ou le broker, pour lui avoir donné une image surévaluée de l'état mécanique du bateau.
L'Acheteur se retire, après avoir perdu pas mal d'argent et de temps dans la mésaventure.
Pour éviter ce genre de problème :
Règle numéro un :
Un moteur révisé n'existe pas jusqu'à preuve du contraire.
Règle numéro deux :
La preuve ne peut être apportée que si le Vendeur fournit des factures DETAILLEES provenant d'un réparateur réputé, ayant pignon sur rue, et qui établissent explicitement les travaux qui ont été effectués.
Règle numéro trois :
Le nombre d'heures à l'horamètre ne signifie rien en soi.
Dites-vous bien ceci : si un Vendeur a effectivement fait réviser ses moteurs ou tout autre équipement important, il sera naturellement heureux de vous montrer les factures.
La moindre résistance de sa part ("mon scanner ne marche pas", "la pièce jointe est trop grosse", "j'ai égaré les originaux"...) doit vous mettre la puce à l'oreille.
Aller plus loin avec ce type de vendeur vous mènera droit aux désillusions !
La plupart de brokers refuseront de faire état d'un moteur révisé sur leurs annonces si ils n'ont pas pu eux-mêmes en constater la véracité. En effet, ils pourraient voir leur responsabilité engagée en cas de fausse allégation dans leurs annonces commerciales. Ils prendront donc toutes les précautions à ce sujet, et exigeront les justificatifs du Vendeur concernant les réparations ou les entretiens effectués sur les moteurs, avant de s'engager eux-mêmes.
Quand vous obtenez les factures, posez-vous les bonnes questions : Avez-vous déjà vu une facture de 10.000 euros sans aucun détail ?
Un document n'est valable que si il détaille la liste des pièces utilisées, et des travaux effectués.
De plus, un tel document devrait respecter le format standard de facture, sur papier à entête du réparateur.
Dans le cas contraire, cela ne vaut même pas la peine de s'y attarder !
Une révision moteur impacte le prix de vente.
En effet, 40.000 euros de frais sur l'électronique ou le couchage n'auront pas d'effet direct sur le prix de vente (sauf si gogo en vue)..
Par contre une vraie révision moteur effectuée dans les règles de l'art par un professionnel reconu, et documentée par des factures en bonne et due forme pourront apporter une plus-value de 10 à 15 % sur le prix de vente du bateau.
A l'opposé, des moteurs à bout de souffle induiront une moins-value, proportionnelle au coût de la révision (ou de la remotorisation).
Nous pouvons rencontrer ce genre d'argument dans bon nombre de petites annonces de vente de bateau d'occasion...Mais que peut-on raisonnablement en conclure ?
Situation classique : Un client achète un bateau, sur foi d'une annonce qui indiquait un "entretien récent".
Le Client fait effectuer une expertise par son expert maritime préféré, et là, surprise : le rapport d'expertise établit qu'il n'y a aucun indice d'entretien récent :
Les bloc moteurs sont rouillés, aucun boulon ne semble avoir été démonté depuis des lustres.
Les seules traces d'activité récentes semblent être attribuables à un artiste de la peinture en bombe, qui en a profité pour barbouiller dans la foulée les filtres à air, à huile et à fuel, ainsi que les boîtiers électroniques.
Ou pire encore : le soi-disant "entretien récent" ne concernait que le remplacement de la culasse, ou la réparation d'un autre organe.
Se pose alors la question de savoir si ce prétendu "entretien récent" n'était pas en fait autre chose que la simple réparation d'un dysfonctionnement...ce qui pose encore plus de nouvelles questions :
- origine de la panne ?
- y a-t-il eu surchauffe ?
- tous les dommages ont-il été réparés ?
- Est-ce que cela cache un problème encore plus grave ?
Au mieux, L'Acheteur est très déçu.
Au pire, il est remonté contre le vendeur ou le broker, pour lui avoir donné une image surévaluée de l'état mécanique du bateau.
L'Acheteur se retire, après avoir perdu pas mal d'argent et de temps dans la mésaventure.
Pour éviter ce genre de problème :
Règle numéro un :
Un moteur révisé n'existe pas jusqu'à preuve du contraire.
Règle numéro deux :
La preuve ne peut être apportée que si le Vendeur fournit des factures DETAILLEES provenant d'un réparateur réputé, ayant pignon sur rue, et qui établissent explicitement les travaux qui ont été effectués.
Règle numéro trois :
Le nombre d'heures à l'horamètre ne signifie rien en soi.
Dites-vous bien ceci : si un Vendeur a effectivement fait réviser ses moteurs ou tout autre équipement important, il sera naturellement heureux de vous montrer les factures.
La moindre résistance de sa part ("mon scanner ne marche pas", "la pièce jointe est trop grosse", "j'ai égaré les originaux"...) doit vous mettre la puce à l'oreille.
Aller plus loin avec ce type de vendeur vous mènera droit aux désillusions !
La plupart de brokers refuseront de faire état d'un moteur révisé sur leurs annonces si ils n'ont pas pu eux-mêmes en constater la véracité. En effet, ils pourraient voir leur responsabilité engagée en cas de fausse allégation dans leurs annonces commerciales. Ils prendront donc toutes les précautions à ce sujet, et exigeront les justificatifs du Vendeur concernant les réparations ou les entretiens effectués sur les moteurs, avant de s'engager eux-mêmes.
Quand vous obtenez les factures, posez-vous les bonnes questions : Avez-vous déjà vu une facture de 10.000 euros sans aucun détail ?
Un document n'est valable que si il détaille la liste des pièces utilisées, et des travaux effectués.
De plus, un tel document devrait respecter le format standard de facture, sur papier à entête du réparateur.
Dans le cas contraire, cela ne vaut même pas la peine de s'y attarder !
Une révision moteur impacte le prix de vente.
En effet, 40.000 euros de frais sur l'électronique ou le couchage n'auront pas d'effet direct sur le prix de vente (sauf si gogo en vue)..
Par contre une vraie révision moteur effectuée dans les règles de l'art par un professionnel reconu, et documentée par des factures en bonne et due forme pourront apporter une plus-value de 10 à 15 % sur le prix de vente du bateau.
A l'opposé, des moteurs à bout de souffle induiront une moins-value, proportionnelle au coût de la révision (ou de la remotorisation).
NB : Cet article est informatif, et ne constitue pas une
prestation de conseil ni une expertise. Il vise à améliorer la
compréhension du contexte nautique et maritime, et ne saurait en
aucun cas se substituer à une expertise maritime, ou à
l'intervention d'un professionnel. Les articles techniques sont à
usage pédagogique et ne remplacent pas les instructions
constructeur. Les opérations techniques ne doivent être
entreprises que par des personnes compétentes.